Mon mot à dire

1 Jeu sur les combles.

Le comble de l'audace... c'est d'oser défiler en maillot deux pièces quand on a 70 ans.

Le comble de la bêtise... c’est de ne pas s’apercevoir des sourires ironiques de ses interlocuteurs à chaque fois qu’on prend la parole.

Le comble de la faim, pour un nain, c’est d’avoir l’estomac dans les talonnettes !

Le comble de l’audace, pour un écrivain, c’est de chercher un éditeur pour un livre dont il n’a pas écrit la première ligne.

Le comble de la gentillesse, pour l’éditeur, c’est d’accepter à priori de publier ce livre, par amitié pour l’auteur.

Le comble de l'inutilité, pour une chaudière, c'est de tomber en panne "parce qu'elle ne supporte pas le froid" (dixit le réparateur)

Le comble des combles... c’est de se livrer à cet exercice à la cave !

2 Débuter par les primaires de gauche ou les printemps précoces. Terminer le texte par une homophonie approximative. (exemple pour les printemps précoces : les passe-temps véloces, les volants moches etc…

Les printemps précoces... c’est ce que redoutent les maîtres de Capadocce, une jolie femelle labrador, qu’ils vont emmener en Ecosse (pays réputé plus froid) dans l’espoir – peut-être illusoire – de retarder l’époque de ses chaleurs. Sinon, gare aux aboiements incessants des molosses du voisinage, aux incursions nocturnes de mâles féroces, appâtés par la perspective de la noce. Le lendemain, on apercevrait leurs poils qui s’effilochent dans le contre-jour. Ne resterait plus qu’à tenter de les ôter à la brosse – parfois même à la pince à épiler. Tu parles d’un passe-temps moche !

(Proposition de Françoise)

Les printemps précoces.

Comme chaque année au printemps ma fille et plusieurs de ses amis profitaient de l'arrivée des beaux jours pour fêter leurs anniversaires dans le jardin.

Premier grand pique-nique de l'année, sous les cerisiers en fleurs, lorsque cette saison arrive précocement.

J'en avais vu passer de ces joyeuses fêtes depuis son entrée au collège !

Mais ce jour-là je pressentais que ce serait sûrement la dernière - car tous ces jeunes allaient prendre des chemins différents l'année suivante.

En effet c'était les vingt ans des gosses !!

(Proposition de Gisèle)

Les primaires de gauche

Et voilà c'est parti ! Après celles de la droite,  voici les primaires de la gauche ! Il va falloir déterminer qui se présentera à la présidentielle : premier débat morose. Chacun s'écoute, très gentil, très poli, le regard souvent dans le vide, le sourire timide ou hargneux. Chacun développe à son tour ses arguments finalement très proches.

L'ennui arrive vite et je passe sur une série policière plus alerte. Le commissaire soupçonne la jeune veuve.... l'héritage est conséquent !!!  Mais non elle a un alibi imparable. Au moment du meurtre, elle était dans l'église avec son jeune amant. La preuve : on a trouvé ses mitaines dans la cloche !!!

(Proposition de Christiane)

3 Employer dans un texte au moins 6 des mots suivants : gosse, cloche, embauche, cinoche, mitaine, pépinière, congère, gueguerre. Le récit aura lieu au printemps et il sera question d’un candidat.

Quel désastre ce printemps ! Quelle pépinière d’ennuis ! Rien ne va plus, tout cloche ! Il fait froid, au point de devoir mettre ses mitaines pour fendre les congères ! Même pas un euro pour se payer le cinoche ! Partout la gueguerre pour l’embauche ! Comment finir le mois ? Candidater pour un jeu de télé-réalité ? C’est là qu’être beau gosse, ça aide – mais est-ce que ça suffira ?

4 Voyage minimal vers une destination proche

Avoir - ou pas -l'âme voyageuse

Certains sont dotés d’une âme voyageuse. D’autres ont tendance à être perdus dès qu’ils s’éloignent de leurs repères. Même s’il est peu glorieux de l’avouer, je pense appartenir à cette seconde catégorie. Comme cet écrivain constatant que son existence n’avait guère dépassé les limites de sa ville natale et ajoutant : je ne cherche pas le dépaysement ; et pour moi le dépaysement commence de l’autre côté de la rue.

Voyage minimal: Promenade d'hiver un jour de tempête

On annonce des vents de plus de 50 noeuds cette nuit. J'ai envie de voir la mer déchaînée, de sentir les embruns et l'adrénaline m'envahir. Il va faire froid, j'enfile la parka, les bottes, je suis toute émoustillée par cette aventure nouvelle pour moi. J'ouvre le portail, je monte dans la voiture... l'excitation est à son comble! Je tourne la clé: RIEN! Plus de batterie! La déception est brutale. Déçue, vexée, je me couche sans tarder. Le lendemain, on annonce deux morts emportés par la mer!