Mon mot à dire du lundi 24 septembre 2018
Pour ou contre le fameux « plan B » ?
CONTRE !
Chers auditeurs de ce séminaire,
Il y a tant de philosophes et d'écrivaillons de notre post-modernité qui sont en faveur du « plan B » et qui, sans le moindre argumentaire solide et sérieux, et, bien souvent, par pure démagogie, nous imposent un autre choix que le premier qui se présente, que j'ai opté pour exercer notre esprit critique en vous suggérant de s'opposer simultanément à eux et au plan B. Tout se passe comme si ces pseudo-esprits rationalistes et pragmatiques étaient persuadés qu'il y a toujours une solution autre, une solution meilleure par définition. Ils semblent ne supporter aucune difficulté à appliquer le plan A. Le pire, c'est que, bien souvent, ils ne l'évoquent même pas !
Poussant le raisonnement plus loin qu'ils ne sauraient le faire - je me permets de vous rappeller que je suis l'inventeur du boomerang qui ne revient pas à son point de départ (sauf, si, comme le disent les anti-spécistes, j'ai un chien intelligent et les spécistes, un chien stupide), boomerang que j'ai proposé dans un travail antérieur à vous déjà connu de dénommer « simple bâton » ou « bâton libre » - extrapolant donc à l'infini la question des plans, j'ai découvert qu'on pouvait aller bien au-delà de leur raisonnement étriqué. C'est ainsi que j'ai été conduit à proposer une méta-théorie des plans C, D, E et F.
Pour l'instant, je vous informe en avant-première que ces miennes recherches m'ont amené jusqu'à un plan qui n'est pas toujours, heureusement, un plan sur la comète, je veux, bien sûr, parler du plan Q ! Ce sera l'objet de nos travaux pratiques toute l'année au fil de notre prochain séminaire.
(Proposition de Jean-Tristan)
POUR !
Je pense qu'à toute chose malheur est bon .
Donc, si tu constates qu'une porte est résolument fermée, pourquoi t'acharner à vouloir l'ouvrir à tout prix, ou même (pire encore!) rester stupidement assis devant en espérant un miracle ?
Non ! L'esprit (qu'il soit humain ou animal d'ailleurs) est parfaitement apte à imaginer une autre solution.
Oublie cette porte, lève les yeux (ou baisse les, selon les cas), et tu verras sans doute apparaître l'ouverture tant souhaitée, mais pas du tout à l'emplacement envisagé au départ : Fenêtre, tunnel, puits , ou même ballon gonflé à l'hélium prêt à t'accueillir...
Et te voilà libéré, lancé dans cet « ailleurs » auquel tu aspirais, grâce à ces outils merveilleux :
L'intelligence, l'adaptation, et surtout l'imagination, tout problème ayant sa solution .
(Proposition d'Anne)
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